Depuis des siècles, le costume national russe préserve les valeurs culturelles de notre peuple. Il transmet les traditions et les coutumes de nos ancêtres. Sa coupe ample, son style simple et ses détails joliment décorés, traduisent l'ampleur de l'âme et la couleur de la terre russe. Ce n'est pas un hasard si le renouveau des origines russes se retrouve aujourd'hui dans les collections de mode modernes.
Histoire du costume
Les vêtements des anciens Slaves constituent la tenue nationale de la population de la Rus' avant le règne de Pierre Ier. Le style, les décorations et l'image du costume ont été formés sous l'influence de :
- Les principales activités de la population (agriculture, élevage) ;
- Conditions naturelles;
- Situation géographique;
- Relations avec Byzance et l'Europe occidentale.
Les vêtements des Slaves étaient faits de fibres naturelles (coton, laine, lin), de coupe simple et descendaient jusqu'aux chevilles. Les tenues de la noblesse étaient de couleurs vives (vert, cramoisi, écarlate, azur) et leurs décorations étaient des plus luxueuses :
- Couture de la soie;
- Broderie russe avec fil d'or et d'argent;
- Décoré de pierres, de perles, de perles;
- Garniture en fourrure.
L'image vestimentaire de la Rus' antique a commencé à se fixer dès l'Antiquité, au XIVe siècle. Elle était portée par le tsar, les boyards et les paysans jusqu'au XVIIe siècle.
Période des XVe-XVIIe siècles. Le costume national russe conserve son originalité et adopte une coupe plus élaborée. Sous l'influence de la culture polonaise, des vêtements ouverts et ajustés apparaissent chez les Slaves orientaux. On utilise des tissus de velours et de soie. Les nobles princiers et les boyards portaient des tenues plus coûteuses, à plusieurs épaisseurs.
Fin du XVIIe siècle. Pierre Ier promulgue des décrets interdisant à la noblesse de porter les costumes nationaux. Seuls les prêtres et les paysans ne sont pas concernés par ces décrets. Ce décret interdit la couture et la vente de costumes russes, ce qui entraîne des amendes, voire la confiscation de biens. Le monarque russe promulgue ces décrets afin d'adopter la culture européenne et de renforcer les relations avec l'Europe. Cette mesure, visant à inculquer des goûts étrangers, a eu un impact négatif sur le développement national.
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, Catherine II s'efforça de redonner une touche russe aux costumes de style européen de la noblesse. Cela se reflétait dans les tissus et la splendeur des costumes.
Guerre patriotique du XIXe siècle. L'esprit patriotique de la population s'intensifie, ce qui ravive l'intérêt pour les costumes nationaux du peuple russe. Les dames de la noblesse commencent à porter des sarafanes et des kokochniks. Les tenues sont confectionnées en brocart et en mousseline.
XXe siècle. En raison de relations tendues avec les fournisseurs européens, on assista à un retour au style vestimentaire de la Rus' antique. Ce retour se manifesta par des tendances vestimentaires intégrant des éléments du style russe.
Types
Le costume national russe ancien était très varié et se divisait en tenues de fête et de tous les jours. Il variait également selon la région, la classe sociale du propriétaire, l'âge, le statut matrimonial et la profession. Cependant, certaines caractéristiques le distinguaient de celui des autres nationalités.
Caractéristiques des vêtements nationaux russes :
- La superposition, notamment chez la noblesse et les femmes ;
- Coupe libre. Pour plus de praticité, ils ont été complétés par des empiècements en tissu ;
- Une ceinture était nouée pour décorer et maintenir les vêtements. Le motif brodé était un talisman ;
- Les vêtements fabriqués en Russie étaient tous décorés de broderies et portaient une signification sacrée, protégeant du mauvais œil ;
- Le modèle pourrait être utilisé pour déterminer l’âge, la famille et la noblesse du propriétaire ;
- Les tenues de fête étaient confectionnées à partir de tissus brillants et richement décorées de garnitures ;
- Il y avait toujours une coiffe sur la tête, parfois à plusieurs couches (pour les femmes mariées) ;
- Chaque Slave possédait un ensemble de vêtements rituels, plus riches et plus richement décorés. Ils les portaient plusieurs fois par an et s'efforçaient de ne pas les laver.
La décoration des vêtements russes renseigne sur le clan, la famille, les coutumes et les professions. Plus le tissu et les décorations du costume étaient coûteux, plus son propriétaire était considéré comme noble et riche.
Noble
La tenue vestimentaire des classes princières et boyardes a conservé le style vestimentaire russe jusqu'à la fin du XVIIe siècle. Traditionnellement, elle se distinguait par son luxe et sa richesse. Même l'expansion territoriale et les relations internationales tumultueuses n'ont pas altéré l'identité nationale des anciens vêtements russes. Les boyards et les nobles eux-mêmes ont obstinément refusé les tendances de la mode européenne.
Au cours du XVIe et du début du XVIIe siècle, le costume de la noblesse se diversifia, contrairement aux vêtements paysans, qui n'avaient pas évolué depuis des siècles. Plus la tenue comportait de couches, plus son propriétaire était considéré comme riche et noble. Le poids d'une robe atteignait parfois 15 kg ou plus. Même la chaleur ne remettait pas en cause cette règle. Les femmes portaient des vêtements longs et amples, parfois ouverts et fendus sur le devant. Les tenues qui soulignaient la taille étaient magnifiques. Les vêtements féminins russes anciens pesaient entre 15 et 20 kg, ce qui leur permettait de se mouvoir avec aisance et majesté. Cette démarche était l'idéal féminin.
Les anciens vêtements russes des princes et des boyards étaient confectionnés à partir de tissus coûteux provenant d'Italie, d'Angleterre, de Hollande, de Turquie, d'Iran et de Byzance. Les matières nobles – velours, satin, taffetas, brocart, calicot rouge, satin – étaient aux couleurs vives. Ils étaient décorés de coutures, de broderies, de pierres précieuses et de perles.
Paysan
Les vêtements de la Rus' antique constituent l'un des plus anciens arts populaires. Les artisanes transmettaient les traditions et les origines de la culture russe à travers les arts décoratifs appliqués. Les vêtements des paysans russes, bien que simples, créaient une image harmonieuse, complétée par des bijoux, des chaussures et des couvre-chefs.
Les principaux matériaux de couture étaient la toile tissée à la main ou les tissus de laine à tissage simple. Depuis le milieu du XIXe siècle, des tissus industriels aux motifs aux couleurs vives (soie, satin, calicot rouge, satin, chintz) ont fait leur apparition.
Les vêtements des paysans étaient très appréciés ; on les entretenait, on les retouchait et on les portait presque jusqu'à l'usure. Les vêtements de fête étaient conservés dans des coffres et transmis de parents à enfants. On les portait rarement, trois à quatre fois par an, et on s'efforçait de ne pas les laver.
Après de longues journées de travail aux champs ou avec le bétail, la fête tant attendue arrivait. Ce jour-là, les paysans revêtaient leurs plus beaux vêtements. Magnifiquement décorés, ils pouvaient révéler l'identité du propriétaire, sa situation familiale et sa région d'origine. Les broderies représentaient le soleil, les étoiles, les oiseaux, les animaux et les personnages. Cet ornement non seulement décorait, mais protégeait également des mauvais esprits. Des motifs russes étaient brodés sur les bords des vêtements : le col, les poignets et l'ourlet.
Tous les costumes différaient par leur couleur, leur style et leurs décorations, et reflétaient les caractéristiques naturelles de leur terre natale.
Militaire
L'armée professionnelle russe n'avait pas toujours un uniforme unique. Dans la Rus' antique, les guerriers n'avaient pas tous le même uniforme. L'équipement de protection était choisi en fonction des ressources financières et des méthodes de combat. Par conséquent, même au sein de petites escouades, les vêtements et les armures des héros russes étaient différents.
Dans l'Antiquité, les hommes portaient une chemise en coton ou en lin, ceinturée à la taille, sous leur équipement de protection. Ils portaient un pantalon de toile (culotte), resserré non seulement à la taille, mais aussi aux chevilles et sous les genoux. Ils portaient des bottes faites d'une seule pièce de cuir. Plus tard, les nagovitsy (bas de fer) sont apparus pour protéger les jambes au combat, et les brassards (gants métalliques) pour les mains.
Jusqu'au XVIIe siècle, l'armure principale était une cotte de mailles faite d'anneaux métalliques. Elle ressemblait à une chemise à pans longs et à manches courtes. Son poids était compris entre 6 et 12 kg. Plus tard, d'autres types d'armures corporelles sont apparus :
- Baidana (anneaux plus grands et plus fins) pesant jusqu'à 6 kg ;
- « Armure de plaques » - des plaques de métal de 3 mm d'épaisseur étaient fixées sur une base en cuir ou en tissu ;
- Une « armure écailleuse » était également attachée à la base, mais ressemblait à des écailles de poisson.
L'armure des guerriers était complétée par un casque métallique surmonté d'une flèche. Il pouvait être complété par un demi-masque et une aventail (une cotte de mailles protégeant le cou et les épaules). En Russie, au XVIe siècle, le tegilyai (cuirasse matelassée) fit son apparition. Il s'agissait d'un caftan allongé, matelassé et recouvert d'une épaisse couche de coton ou de chanvre. Il avait des manches courtes, un col montant et des plaques de métal cousues sur la poitrine. Il était plus souvent porté par les guerriers pauvres. Cette armure protectrice des guerriers russes subsista jusqu'au XVIIe siècle.
Les détails et leur signification dans les vêtements
Les costumes nationaux variaient sur le vaste territoire russe, parfois même de manière significative. On peut le constater sur les photographies et dans les musées. Les représentations de personnages en costumes russes dans les peintures témoignent de la polyvalence et de l'originalité de la Rus' antique. Les bijoux habilement confectionnés par les artisanes étonnent par leur complexité.
Chaque région était réputée pour son art décoratif. Si la noblesse s'efforçait de porter des vêtements riches et originaux, uniques à chacun, les paysans les décoraient de broderies aux motifs naturels, témoignant ainsi de leur amour pour la Terre Mère.
Mâle
La base du vêtement masculin russe ancien était la chemise et le pantalon. Tous les hommes les portaient. La noblesse les portait dans des tissus coûteux ornés de riches broderies, tandis que les paysans les portaient dans des tissus faits maison.
Pantalons-pantalons
Jusqu'au XVIIe siècle, les pantalons étaient larges, puis plus étroits, noués à la taille et aux chevilles par un lacet. Ils étaient rentrés dans les chaussures. La noblesse portait deux paires de pantalons. Le haut était souvent en soie ou en tissu. En hiver, il était doublé de fourrure.
Chemise
Un autre vêtement obligatoire pour les hommes de la Rus' antique était la chemise. Pour les riches, c'était un sous-vêtement, et les paysans la portaient pour sortir sans vêtements de dessus (caftan, zipun). La chemise était fendue au niveau du cou, sur le devant ou sur le côté, le plus souvent à gauche (kosovorotka). La bordure du col et des poignets était généralement confectionnée dans un tissu précieux, brodé ou orné de galons. Les motifs colorés du galon étaient des motifs végétaux. La chemise était nouée avec un cordon de soie ou de laine, parfois orné de glands, et portée ample. Les jeunes la portaient à la ceinture, les plus âgés plus bas, formant un revers au-dessus de la taille. Elle servait de poche. Les chemises étaient confectionnées en lin, en soie ou en satin.
Zipun
Un zipun était porté par-dessus la chemise. Il descendait jusqu'aux genoux, était muni d'une ceinture et était fermé de bout en bout. Les manches étroites étaient fermées aux poignets par des boutons. Un col magnifiquement décoré était fixé au cou. Le zipun était le plus souvent porté à la maison, mais les jeunes le portaient parfois à l'extérieur.
Caftan
Pour sortir, les nobles portaient un caftan. Il existait de nombreux styles, la longueur la plus courante étant inférieure au genou.
Types :
- Le plus souvent, le caftan était long, non ajusté, avec des manches longues. Il était fermé de bout en bout par six à huit boutons. Ce vêtement russe ancien était orné d'un col montant, orné de broderies et de pierres.
- Elles portaient également un caftan drapé orné de boutons, en métal ou en bois. Dans les maisons riches, on utilisait des boutons en or. Les manches longues étaient retroussées, mais les modèles jusqu'aux coudes étaient plus confortables.
- Un autre style de caftan, la chucha, était porté pour l'équitation. Pour plus de confort, il était doté de fentes latérales et de manches raccourcies.
- La culture polonaise du XVIIe siècle a influencé l'apparence du caftan, ajusté et évasé sous la taille. Les manches longues étaient volumineuses aux épaules et effilées sous le coude.
Feryaz
Le noble portait également un vêtement de cérémonie, appelé cape ou feryaz, qu'il portait par-dessus un caftan. La tenue, qui descendait jusqu'aux mollets ou jusqu'au sol, était bordée de fourrure ou ornée d'un col en fourrure. Le large feryaz se fermait par un seul bouton. On utilisait du tissu vert foncé, bleu foncé ou du brocart doré pour la confection.
manteau de fourrure
Si le caftan et le feryaz étaient inaccessibles aux paysans, presque toutes les classes sociales possédaient un manteau de fourrure. Les manteaux de fourrure étaient cousus avec de la fourrure à l'intérieur, plus ou moins chers. Les plus volumineux, dotés de larges manches, descendaient jusqu'au sol ou descendaient jusqu'aux genoux. Les paysans portaient des manteaux en peau de lièvre et de mouton. Les nobles et les riches les cousaient en peau de zibeline, de martre, de renard et de renard arctique.
Coiffure
Un attribut obligatoire du vêtement russe était le chapeau de fourrure, ressemblant à une casquette haute. La noblesse le décorait de broderies au fil d'or. À la maison, les boyards et les nobles portaient une tafya, semblable à une calotte. Pour sortir, ils mettaient une murmolka et une casquette en tissu précieux bordée de fourrure par-dessus la tafya.
Chaussures
Les chaussures les plus courantes chez les paysans étaient les souliers en tilleul. Les bottes en cuir n'étaient pas toujours portées, elles étaient donc très prisées. Au lieu de bottes, les paysans enveloppaient étroitement leurs pieds dans du tissu et cousaient du cuir sur les semelles. Les bottes étaient les chaussures les plus courantes chez les boyards, les princes et les nobles de l'ancienne Rus'. Les orteils étaient généralement retroussés. Les chaussures étaient en brocart coloré, en maroquin, et ornées de pierres multicolores.
Vêtements pour femmes
Les principaux vêtements féminins de la Russie antique étaient la chemise, le sarafan et la poneva. Les cultures ukrainienne et biélorusse ont influencé la formation du costume folklorique des régions méridionales de la Rus' antique. La tenue féminine se composait d'une chemise en lin et d'une poneva (jupe ouverte). Par-dessus, les femmes portaient un tablier, noué à la ceinture. Une kika ou soroka haute était obligatoire sur la tête. L'ensemble était richement décoré de broderies.
Le costume slave des pays du Nord comprenait une chemise sarafane et un tablier. Les sarafanes étaient cousus d'une seule pièce de tissu ou de pièces à coins et décorés de galons, de dentelles et de broderies. La coiffe était un foulard ou kokochnik orné de perles. Par temps froid, ils portaient de longs manteaux de fourrure ou de courts chauffe-épaules.
Chemise
Porté par les femmes de toutes les classes sociales, il différait par ses tissus et ses ornements. Il était fait de coton, de lin et, pour les plus onéreux, de soie. L'ourlet, le col et les manches étaient ornés de broderies, de galons, d'appliques, de dentelles et d'autres motifs. Des motifs denses ornaient parfois la poitrine. Chaque province possédait des motifs, des ornements, des couleurs et d'autres détails différents.
Caractéristiques de la chemise :
- Coupe simple avec pièces droites ;
- Les manches étaient larges et longues, pour ne pas gêner, et on portait des bracelets ;
- L'ourlet arrivait jusqu'aux talons ;
- Souvent, la chemise était cousue en deux parties (la partie supérieure était chère, la partie inférieure était moins chère, car elle s'usait rapidement) ;
- Richement décoré de broderies;
- Il y avait plusieurs chemises, mais les plus élégantes étaient rarement portées.
Sarafan
Les vêtements féminins russes anciens étaient portés jusqu'au XVIIIe siècle par toutes les classes sociales. Ils étaient confectionnés en toile, satin, brocart et soie. Ils étaient ornés de rubans de satin, de galons et de broderies. Au début, le sarafan ressemblait à une robe sans manches, puis il s'est diversifié :
- Sourd - cousu à partir d'un seul morceau de tissu plié en deux, une encolure a été réalisée le long du pli et décorée de tissu brillant ;
- Ouvert sur le devant, biseauté – apparu plus tard et composé de 3 ou 4 panneaux. Décoré de rubans et d'empiècements à motifs ;
- Droite et ouverte, confectionnée à partir de tissus droits froncés au niveau de la poitrine. Retenue par deux fines bretelles.
- Une variété droite composée de deux parties : une jupe et un corsage.
Les femmes riches portaient un sarafan évasé, appelé shushun. Elles y cousaient des manches longues, mais ne les portaient pas. Le shushun était boutonné jusqu'en bas.
Poneva
La jupe est composée de trois pièces de laine. Elles la tissaient à la maison, alternant fils de laine et de chanvre. Un motif cellulaire était créé et elles la décoraient de glands et de franges. Les jeunes femmes la décoraient de manière plus colorée. Seules les femmes mariées la portaient, laissant parfois une chemise à la taille. Un tablier, ou un tablier percé d'une ouverture pour la tête, était placé par-dessus la jupe.
Vêtements d'extérieur :
- Le manteau d'été, confectionné en tissu uni, descendait jusqu'aux mollets et était orné d'un col en fourrure.
- Une dushegreyka est un vêtement court, légèrement en dessous de la taille, matelassé et doublé de ouate. Il était garni de tissus brillants, de brocart, de satin et de fourrure. Il était porté par les paysans et la noblesse ;
- Un manteau de fourrure avec de la fourrure à l'intérieur était porté par les femmes de toutes les classes ; les paysannes portaient des fourrures moins chères.
couvre-chefs
Le style vestimentaire russe était complété par une coiffe, différente selon qu'il s'agissait de femmes mariées ou non. Les jeunes filles avaient une partie des cheveux détachés, et des rubans, des cerceaux, des bandages et des couronnes ajourées étaient attachés à leur tête. Les femmes mariées se couvraient la tête d'un foulard par-dessus un kiki. La coiffe des régions du sud était composée d'une omoplate et de cornes.
Dans les régions du nord, les femmes portaient des kokochniks. Cette coiffe ressemblait à un bouclier rond. Sa base rigide était décorée de brocart, de perles, de perles et, pour la noblesse, de pierres précieuses.
Enfants
Il y avait des vêtements pour petits enfants, appréciés, qui ressemblaient à des tenues d'adultes. Les plus jeunes portaient les vêtements des plus grands. Pour les plus petits, ils pouvaient avoir des manches courtes, pour plus de commodité, et même ressembler à une robe.
La première couche d'un garçon nouveau-né était la chemise de son père, et celle d'une fille, celle de sa mère. Dans la Russie antique, les vêtements des enfants étaient confectionnés à partir des tenues des parents. On croyait que l'énergie et la force des parents protégeraient le bébé des maladies et du mauvais œil. Les chemises des garçons et des filles étaient identiques : elles étaient épaisses et arrivaient aux chevilles. Les vêtements étaient joliment décorés de broderies de la mère, véritable talisman pour l'enfant.
Vers l'âge de 3 ans, les enfants recevaient leur première chemise en tissu neuf. À 12 ans, les filles recevaient une nouvelle poneva ou sarafane, et les garçons, un pantalon-port. Pour les adolescents, les tenues étaient déjà plus variées, reprenant les modèles pour adultes : kosovorotka, pantalons, manteaux de fourrure, coiffes.
Le style ethnique dans la mode moderne
Les vêtements traditionnels de la Russie antique sont entrés dans l'histoire depuis longtemps. Mais les idées de mode des créateurs sont spectaculaires dans une tenue moderne agrémentée d'éléments de style russe. L'image ethnique est désormais à la mode.
Les robes de style russe séduisent par leur modestie et leur sobriété, avec un décolleté peu profond et une longueur moyenne, voire presque jusqu'au sol. Les motifs russes ajoutent sophistication et originalité à la tenue :
- Motifs floraux sur tissu;
- Broderie à la main de motifs végétaux;
- Couture, appliqués;
- Décoré de perles et de rubans;
- Dentelle, crochet, tricot.
Les finitions se font sur les poignets, l'ourlet, le col ou l'empiècement. Les matières naturelles (coton, lin) sont très prisées. Les couleurs délicates (bleu, beige, vert, pistache) évoquent féminité et pureté. Le style de la robe ou de la robe d'été peut être varié, ample ou ajusté, avec une jupe légèrement évasée. Les manches peuvent être longues ou courtes.
L'image aux couleurs folkloriques est complétée par des bijoux, des accessoires (grandes boucles d'oreilles, perles, ceinture) et des vêtements d'extérieur. Il peut s'agir d'un gilet, d'un manteau, d'un manteau de fourrure chaud ou d'un manchon. Sur la tête, un chapeau de fourrure ou des écharpes aux couleurs vives complèteront le look. Les créateurs de mode utilisent parfois l'effet de superposition dans les tenues modernes, en modifiant le volume et la forme des manches.
De nos jours, les tenues russes pour hommes, femmes et enfants apportent une touche nationale aux fêtes et célébrations folkloriques. Une nouvelle tendance : les fêtes folkloriques russes font revivre la Russie antique, ses traditions, ses danses en rond et ses jeux.
Le costume national russe est le gardien des racines culturelles. Son image artistique a été préservée à travers les siècles. On observe aujourd'hui un regain d'intérêt pour les traditions, les fêtes et la culture russes. De nouvelles tenues modernes, inspirées des costumes russes, font leur apparition.
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