Traditions du port du bonnet juif, types de produits

Variétés

Les traditions juives consacrent le port d'une coiffe en signe de respect envers Dieu. La kippa, symbole de révérence envers Dieu, peut être placée sous le haut-de-forme ou directement sur le sommet de la tête. Pour assurer une fixation solide, la coiffe juive est parfois fixée à l'aide d'une épingle à cheveux. Cet élément du costume national n'est pas obligatoire, mais ceux qui le portent témoignent de leur attachement à la religion et de leur conservatisme.

But et traditions du port

Kippa, traduit de l'hébreu, signifie « hémisphère », « dôme ». Il existe un autre nom populaire : kippa. Selon les scientifiques, le mot viendrait de l'expression « yerei malka », qui signifie « crainte de Dieu ». Selon une seconde théorie, le nom de cette coiffe aurait une racine commune avec le turc « yamurluk », qui signifie « imperméable à capuche ». La kippa n'est pas seulement un élément de la garde-robe nationale. C'est un objet doté d'une signification spirituelle : l'adoration devant Dieu, l'appréciation de sa sagesse sur le monde terrestre.

Certains pensent que la première fois qu'un Juif s'est couvert la tête, c'était à la veille de l'avènement du Temple de Salomon, afin de se protéger des insolations. Cependant, on suppose aussi qu'il cherchait ainsi à cacher son visage de la colère du Tout-Puissant. Une autre interprétation des raisons de l'apparition de la kippa juive est l'interdiction du port du turban par le calife musulman Omar. Il leur était ordonné de se couvrir la tête avec un autre vêtement. Au cours des siècles, le port de la kippa a été interdit à plusieurs reprises aux Juifs, notamment sous la Russie tsariste. À cette époque, leurs coiffures caractéristiques étaient les chapeaux décrits.

Le sexe faible a toujours été interdit de porter une kippa. Les femmes portent un turban, mais d'autres coiffures sont également possibles.

Une coiffe similaire est portée par les membres du clergé catholique après la tonsure et l'ordination. On l'appelle alors pileolus. La coiffe que portent les académiciens est appelée « casquette académique ». Les Svanes (principautés de Svanétie) y font également référence. Il convient de noter que les Juifs orthodoxes portent toujours une telle coiffe, les Juifs conservateurs uniquement pour les repas à la synagogue, et les Juifs réformés pendant les deuils, les fêtes, etc.

Les non-juifs portent également un chapeau en signe de respect des traditions.

Pourquoi les balles sont-elles différentes ?

Les chapeaux juifs sont classés non seulement selon leur design, mais aussi selon les règles de la communauté. Une kippa peut en dire long sur son propriétaire, par exemple sur sa religion. Aujourd'hui, on trouve la coiffe nationale juive – la kippa – dans une variété de styles, de coupes et de couleurs.

L'apparence différente des chapeaux s'explique par l'histoire particulière du peuple. La longue absence d'État unique a conduit chaque communauté à créer ses propres règles, y compris celles concernant les coiffures masculines. La kippa est devenue un symbole distinctif de divers groupes et mouvements religieux au sein du judaïsme. Par exemple, les Juifs néo-orthodoxes américains ont opté pour un modèle en cuir noir, tandis que les sionistes ont opté pour une sruga (bonnet tricoté). Une grande kippa blanche, ornée d'un pompon, est un accessoire des hassidim bratslaves. La kippa en velours noir est typique des représentants de la communauté haredi fermée.

Sruga - un bonnet tricoté des sionistes
Kippa en velours noir de la communauté Haredi
Une kippa avec un gland est un attribut des Hassidim Bratslav.
Kippa en cuir noir de style néo-orthodoxe américain

Variété moderne de kippas

Les Juifs d'aujourd'hui portent une variété de kippas. Leur forme, leur matière, leur coupe, leurs décorations et leur taille varient. Les principaux modèles sont :

  1. Casquette six pièces en velours. Matière principale : velours, doublure en polyester. Le bord est souvent bordé de satin.
  2. Chaussure quatre pièces en velours. Similaire à la précédente, mais avec quatre semelles compensées. Parfois en daim.
  3. Velours coloré. Principalement destiné aux enfants.
  4. Breslov. Tricoté en fil blanc épais, avec le mantra Breslov. Broderie bleue ou noire.
  5. Meshihit Chabad-Loubavitch. Cousu en tissu tyrelin noir, décoré d'un slogan messianique.
  6. Tergal. Similaire au velours, mais léger et confortable. On le retrouve chez les adeptes des mouvements Chabad-Loubavitch et Gur Hassidim.
  7. Kippa de Boukhara. Beaucoup plus grande, elle est ornée de broderies éclatantes.
  8. Satin. Caractéristique des Juifs conservateurs et réformateurs.

Le choix d'une kippa n'est pas une question de goût personnel. Il dépend de son appartenance religieuse et ethnique, ainsi que de son degré de religiosité.

Ensemble six pièces en velours
à quatre pales
Enfants
Breslovskaya
Térylène
Kippa de Boukhara
Satin

Options de couleur

Il existe une distinction entre les kippas de tous les jours et celles de fête, notamment pour les juifs orthodoxes et libéraux. Les versions plus chics sont en satin blanc, ornées de l'étoile de David, ou en satin beige. Elles peuvent être brodées de fils d'or ou d'argent, décorées de rayures multicolores ou tricotées à la machine. Les kippas aux couleurs vives sont portées lors des fêtes religieuses, ainsi que, par exemple, pour célébrer la majorité.

Les kippas aux couleurs camouflage sont une nouveauté. Leur intégration au thème militaire n'est pas fortuite. La question du service militaire des Juifs religieux est au cœur des débats. La kippa festive (en velours bleu ou noir) est à la base du shtreimel. Elle est ornée de queues de pie en zibeline ou en renard. Malgré la diversité des kippas existantes, la kippa noire reste l'option universelle, le plus souvent utilisée par les Juifs sans conviction religieuse.

Blanc avec broderie
Camouflage
Bleu festif
Avec de la fourrure

Couper et façonner

Les kippas peuvent être petites, moyennes ou grandes (selon la partie de la tête qu'elles couvrent) et peuvent être cousues ou tricotées. Souvent, les produits sont fabriqués à partir d'une seule pièce de tissu à l'aide d'une découpe spéciale avec des pinces. La deuxième option consiste à coudre la kippa à partir de pièces séparées, appelées « coins ». L'extrémité de cette kippa est un revers invisible sur tout le pourtour.

Il existe des modèles pointus, plats, à six, quatre et huit panneaux. Par exemple, les Juifs orthodoxes modernes choisissent de petites kippas en tricot. Les Hassidim, un groupe juif plus conservateur, portent des modèles qui couvrent les deux, voire les trois quarts de la tête. Leurs coupes diffèrent également : les kippas sont plus plates et souvent bordées.

La petite taille de la kippa, qui se perd souvent dans les cheveux (ou est clairement visible sur une peau fraîchement rasée), lui a valu un nouveau nom : kipat-grush. Ce nom permet de déterminer si son propriétaire est prêt à renoncer à la porter.

Kipat-poire
Petit tricot

Caractéristiques traditionnelles des différents mouvements religieux

Les juifs orthodoxes considèrent le port de la kippa comme obligatoire en toutes circonstances. Les conservateurs se limitent à la synagogue et aux repas. Les hassidim couvrent leur kippa d'une toque de fourrure. Les juifs réformés ne considèrent pas le port du chapeau comme obligatoire. Les non-croyants le portent pendant le deuil et à leur majorité. Lorsqu'ils prient Dieu à la synagogue, ce couvre-chef est obligatoire.

Les Juifs ashkénazes portent une kippa à quatre ou six pans (d'où son nom : quatre, six pans). Toutes sont de couleur foncée, le plus souvent noire. Les Juifs séfarades portent une kippa plus modeste : brodée, ornementée et parfois décorée de couleurs vives. Les Juifs hassidiques portent un chapeau par-dessus leur kippa. Leur kippa est généralement blanche, signe de leur familiarité avec la Kabbale. Les Chabadniks préfèrent les modèles noirs à six pans. Les sionistes portent une sruga (bonnet tricoté), et ceux qui étudient assidûment la Kabbale portent une kippa weisse (en termes simples, une kippa blanche). Pour un Hassid, la coiffe de fête est un shtreimel, en velours noir, orné de fourrure de zibeline ou de renard argenté.

On pense que, pour des raisons religieuses, les garçons commencent à porter la kippa dès l'âge de 13 ans, mais aujourd'hui, il est courant de voir des enfants plus jeunes arborer cet attribut sur la tête. Une petite kippa spéciale leur est offerte. Les enfants litvaks portent une coiffe à six pans, une variante similaire à un cercueil.

Dans le monde hellénistique, un Juif dirigeant la prière du matin avait le droit de se dévoiler. Il était courant pour les rabbins importants de porter un foulard juif. Au Moyen Âge, ils portaient une kippa pour témoigner de leur piété (ce qui était prescrit par le Choul'han Aroukh).

Cette tendance perdure encore aujourd'hui : les Juifs portent une kippa lorsqu'ils récitent une prière. La Mishnah Berurah souligne que se couvrir la tête est un commandement de la Torah, et recommande donc même de dormir avec une kippa.

Ami tricoté des sionistes
Kippa avec ornement et broderie pour les Séfarades
Kippa juive ashkénaze
Kippa blanche sous un chapeau pour les hassidistes
Chabadnik noir à six lames
Pour les enfants
foulard juif

Comment le porter correctement

Une kippa cousue de manière classique est assez lourde et tient donc toute seule sur la tête. Les rabbins conseillent d'enfiler une kippa (en essayant différentes variantes) devant un miroir jusqu'à ce qu'elle soit bien fixée au sommet de la tête. On dit aussi que si la kippa ne tombe pas de la tête d'une personne qui a passé la nuit au lit avec, c'est la taille la plus adaptée. Cependant, il arrive souvent que, du fait de la légèreté du tissu, la kippa ne tienne pas bien entre les boucles et s'envole. Pour ce faire, les juifs proposent des épingles à cheveux spéciales. De nombreux curieux se demandent comment une kippa tient sur un crâne fraîchement rasé. Si elle s'envole lorsqu'elle est enfilée librement, vous pouvez la fixer avec un élastique en silicone ou du ruban adhésif double-face. Les enfants qui passent beaucoup de temps à l'extérieur, pour éviter les épingles à cheveux et autres pinces à linge, mettent une casquette de baseball par-dessus la kippa afin qu'elle ne tombe pas.

Autres coiffes nationales

Le bonnet judéen n'est pas la seule coiffure juive. On le porte par-dessus un dashek, un kasket ou un chapeau noir. Il existe environ 35 variantes. Par exemple, dans les familles de rabbins hassidiques, on porte un kolpik en fourrure brune sur la tête. C'est en cela qu'il diffère du spodik (accessoire des dynasties hassidiques polonaises). Les Juifs héréditaires de Jérusalem portent un chapeau traditionnel en peluche. Son deuxième nom est flicker-teller (soucoupe volante ou super). Il se caractérise par de larges bords et une calotte basse (jusqu'à 10 cm). Certains types de chapeaux sont en velours, qui ressemble à une fourrure noire à poil court. Le samet en est un exemple.

Les kippas et les kippas sont deux types de calottes juives, mais elles ne sont pas équivalentes. Selon les spécialistes, le terme « kippa » est utilisé dans la diaspora pour désigner simplement un chapeau porté pour des raisons religieuses. La kippa yiddish originale est une casquette en satin ou en feutre et dotée d'une doublure en coton naturel. Les hommes juifs portent, en plus des kippas, des chapeaux et des casquettes en fourrure.

Les hassidim, dont la coiffure se distingue par leurs papillotes, portent des bonnets en velours à six pans. Leurs mèches non coupées se détachent nettement de la coupe courte. Les litvaks, coiffés de kippas à quatre pans, replient leurs papillotes derrière leurs oreilles. Les juifs orthodoxes, pour qui le port de la coiffe traditionnelle est obligatoire, portent un chapeau noir par-dessus. On trouve très rarement un bonnet spécial, le kasket, à la place.

Les femmes juives mariées se couvrent la tête d'un foulard. On considère que leurs cheveux sont une partie du corps que seul leur mari peut voir. Le deuxième type de couvre-chef est la perruque. La sheitel (perruque en cheveux artificiels ou naturels) est portée dans les familles appartenant au judaïsme orthodoxe, quels que soient leur mode de vie et leur profession.

Une kippa n'est pas seulement un chapeau juif qui distingue son propriétaire de la foule. C'est un symbole qui démontre à soi-même et aux autres que son propriétaire est modeste, humble et respectueux de Dieu. De plus, le chapeau témoigne de l'origine d'une personne et de son appartenance communautaire.

Dashek
bonnet de fourrure
Chapeau traditionnel en peluche
Kippot de mariage
Kippa en satin

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